Je suis tombé sur cette article [http://radar.oreilly.com/2008/11/the-visible-hand.html] via [http://standblog.org/blog/post/2008/11/17/En-vrac-de-retour-de-Californie].
Je le trouve assez intéressant pour avoir envie de le traduire en partie. Morceau choisit traduit par mes soins. Je vous recommande la lecture de l'article original pour éviter les contre sens qui m'ont certainement échappés, mais en substance l'idée devrait être là. Dale Dougherty de O'Reilly radar :
(Après un tiers de l'article) C'est dur d'encaisser que notre gouvernement doive payer la note de Wall Street. Cela signifie que nous parions notre future sur les mêmes personnes qui ont ont créées cette situation. Pour paraphraser une blaque que j'ai entendu : C'est comme aller au casino à Vegas en jouant sa maison. Un lecteur du New York Times a exprimé la frustration que beaucoup ont ressentis: "Pourquoi ont ne peut pas prendre la moitié des 700 milliard et simplement construire quelque chose ?" Ces évènements secouent notre croyance que les marchés libres fonctionne pour le bien de tous. Le dogme fondamental du capitalisme est la "main invisible": Adam Smith a écrit que "En cherchant son propre intérêt chaque personne soutient fréquemment celui de la société". Cette année, le prix nobel d'économie Joseph Stiglitz a déclaré: "Dans un sens, la chute de Wall Street est pour le fondement de l'économie de marché ce que la chute du mur de Berlin fut pour le communisme - cela nous apprend que ce système économique n'est pas viable."
Un gros titre dans le Christian Science Monitor (www.csmonitor.com) affirmait: "Avec la crise financière, finit l'ère du laissez faire." Le gouvernement aura besoin d'être plus ferme dans la régulation de Wall Street. Mais je pense que cela va plus loin que ça. Je me demande si, en tant qu'individus, nous avons pas été dans une ère laisser faire. Est ce que nous américains, sommes devenus dépendant d'une force invisible pour subvenir à nos besoins ? Nous sommes nous habitués à laisser les questions importantes à des experts, jusqu'à ce qu'il s'avère qu'ils se trompent ?
N'est il pas tant que nous reprenions le contrôle ?
Nous, les gens, faisons face à d'énormes défis. En plus du bazar économique, des changements fondamentaux arrivent du fait du réchauffement climatique. Notre dépendance au fuel fossile n'est pas viable. Le changement arrive, que l'on le veille ou non.
Nous ferions bien de ne pas nous voiler la face et d'affronter ces défis. Un journaliste du New York Times l'a résumé ainsi: "Nous avons besoin de recommencer à fabriquer des choses, basé sur de l'ingénierie réel, pas seulement sur de l'ingénierie financière. Nous devons retourner à un monde où les gens sont capables de réaliser le rêve américain - une maison avec un jardin - grâce au travail de leur main et non pas grâce à un "prêt menteur" ... Le rêve américain est une aspiration, pas un droit."
Nous devons nous convaincre que ça commence par chacun d'entre nous - pas un gouvernement anonyme ou une bureaucratie d'entreprise. Il est temps pour nous, individuellement et en travaillant ensemble, de reconsidérer ce que "être productif" veut dire, pas seulement rentable. Il est temps pour nous de nous impliquer à nouveau dans les priorités de notre gouvernement en matière d'éducation, de santé, de logement et de transport.
Le paradigme du "Do it yourself" (Fais le toi-même) promu dans ce magazine dois à nouveau devenir un compétence essentiel basée sur la nécessité et la pratique. Notre sécurité futur dépend de la connaissance de notre capacité à créer et comment nous savons nous adapter au changement en faisant preuve de ressource.
Un défi aussi grand peut faire ressortir le meilleur de nous. On a besoin de tout le monde, parce que tout le monde a une sa contribution à apporter. Nous avons besoin de toutes les bonnes volontés.