((/public/logos/logo.gif|logo.gif)) Après la fin de diffusion de l'excellente émission arrêt sur image, Elle revient sur le net de plus belle, plus indépendante et plus grinçante que jamais. J'en retiens deux choses :
le média phare actuel (la boîte à image) est un média d'un autre temps. Toute intéractivité y est soigneusement bridée, toute critique y est impossible tant sur le fond que sur la forme. D'abord elle existait parce que la télé et ses les rédactions sont largement critiquables mais n'admettent aucune critique sur leur antenne. C'est pourquoi asi existait. Et deuxièmement l'arrêt de arrêt sur image montre bien l'intolérance façon politique de l'autruche de ce média.
A contrario internet n'est ni dominé par une entreprise ou une puissance (bien que ce soit discutable) mais le contenu est suffisamment libre que toutes les critiques sont, de facto, apparentent. Ce média vit, bouge est intéractif, et surtout va dans les deux sens download et upload. C'est pourquoi asi se retrouvent sur internet, sur la toile l'émission ou ce qu'elle va devenir aura toute la liberté de parole et en même temps profiteras des réactions de ses lecteurs.
Trois choses encore :
- d'abord je suis très heureux que l'hébergeur de mon site gandi.net se soit engagé pour fournir les moyens techniques d'arrêt sur image. Peu d'entreprise dans le secteur se montrent aussi citoyennes.
- Arrêt sur image est critiquable, en particulier en tant que journalistes je trouve, personnellement, qu'ils manquent d'objectivité parfois à la recherche du scoop, de la phrase choc même sortie de son contexte, un peu à la Marc Olivier Fogiel (paroxisme de la chose). J'espère que de tels comportements qui n'ont pas lieu d'être en journalisme disparaissent un jour.
- asi tentent un modèle économique de l'abonnement, pas sûr que ça marche.
Je vous conseille les articles de la série "Ils ne veulent plus d'arrêt sur image". La rétrospective est assez affolante.